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La détection incendie |
SOMMAIRE |
Les Systèmes de Sécurité incendie (SSI) |
Détecteurs automatiques d’incendie |
Indicateur d'action |
L'entreprise
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Cinq catégories (A,B,C,D et E) de SSI permettent de couvrir les différents types de risque qui sont propres aux bâtiment (voir la règlementation). On parlera désormais de SSI de catégories A, B, C, D et E, dotés d’équipements d’alarme (EA) de types 1, 2a, 2b, 3 et 4.
Le règlement de sécurité nous conduit à déterminer un SSI en fonction du niveau de risque :
Les schémas des cinq catégories de SSI :
Les équipements d’alarme faisant partie du SSI sont soumis à une seconde classification qui se décline en 5 types d ‘équipements d’alarme (EA) :
Les schémas des cinq types d'Équipements d'Alarme (EA) :
LEXIQUE :
SDI : Système de détection incendie CMSI : Centraliseur de Mise en Sécurité Incendie UCMC : Unité de Commande Manuelle Centralisée US : Unité de Signalisation UGA : Unité de gestion d'Alarme DAC : Dispositif Adaptateur de Commande DAS : Dispositif Actionné de Sécurité DA : Détecteur Automatique DM : Déclencheur Manuel DS : Dispositif Sonore DAD : Détecteur Automatique de Commande DCS : Dispositif de Commande avec Signalisation DCMR : Dispositif de Commande Manuelle Regroupé DCM : Dispositif de Commande Manuelle SDI : Système de Détection Incendie BAAS : Bloc d'Autonome d'Alarme Sonore
Les systèmes de sécurité incendie se distinguent en deux parties :
- La partie SDI (Système de Détection Incendie) qui collecte les informations envoyées par les déclencheurs manuels(DM) et les détecteurs. Les DM et les détecteurs doivent être différentiés, c’est à dire qu’ils doivent être sur un circuit, une zone différente.
- La partie CMSI (Centrale de Mise en Sécurité Incendie) qui permet d’asservir la sécurité après avoir reçu les informations de la SDI. La CMSI actionne donc tous les équipements qui permettent de sécuriser le bâtiment et les occupants comme la sirène, les portes coupe-feu, les volets de désenfumage, les extracteurs…
Il existe deux types de SSI :
- Celui qui comprend un SDI adressable, cette technologie est préconisée pour les bâtiments de grande envergure. Le fait qu’il soit adressable permet de repérer précisément la zone de feu soit sur l’écran de la centrale, soit sur un PC de supervision.
- Le deuxième type de SSI intègre un SDI classique, non adressable. Ce type de centrale est moins onéreux que le précédent car sa technologie est moins complexe. On utilise des SSI non adressable pour des petits bâtiments qui intègrent un nombre réduit de détecteurs.
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C’est un appareil conçu de façon à fonctionner lorsqu’il est influencé par certains phénomènes physiques et/ou chimiques précédant ou accompagnant un début d’incendie, provoquant ainsi la signalisation immédiate de celui-ci.
Les détecteurs d’incendie peuvent être classés en fonction de leur mode de fonctionnement, du phénomène qu’ils détectent.
Mode de fonctionnement :
Détecteurs statiques : sensible à une valeur déterminée d’une certaine grandeur caractéristique (valeur d’un phénomène mesurable au voisinage d’un incendie à son stade initial. Exemple : élévation de la température, dégagement de fumée, rayonnement de flamme
Détecteurs différentiels : sensible à un écart déterminé entre deux valeurs d’une certaine grandeur caractéristique.
Détecteurs vélocimétriques : sensible à une valeur déterminée de la vitesse de variation d’une certaine grandeur caractéristique.
Phénomène détecté :
Détecteurs de fumée à ionisation : réagissent aux produit de la combustion ou de la pyrolyse qui peuvent influer sur le courant d’une chambre d’ionisation.
Ils se basent sur le principe de l’ionisation de l’air entre deux électrodes de potentiel différent. L’ionisation de l’air est obtenue par une petite source radioactive très faible qui génère un courant d’ions. Les ions sont des atomes ou des molécules chargé(e)s. Lorsque des gaz de fumée pénètrent dans le détecteur, ils diminuent la conductibilité de l’air ionisé et une connexion électronique fait déclencher le détecteur.
Détecteurs de fumée optique : réagissent aux produit de la combustion ou de la pyrolyse qui provoquent une variation de la transmission ou de la diffusion d’un flux lumineux.
Ils se basent sur le principe soit d’opacité, soit de dispersion d’un faisceau de lumière entre une source lumineuse interne et un capteur sensible à la lumière. Si des gaz de fumée pénètrent dans le détecteur, dans le premier cas, la lumière sur le capteur est réduite et dans le second cas, le plus fréquent, le faisceau lumineux est réfléchi, diffracté et réfracté avant d’atteindre le capteur. Par une connexion électronique, le détecteur se déclenche.
Détecteurs de chaleur thermostatiques : réagissent lorsque la température mesurée excède un certain seuil.
Détecteurs de chaleur thermovélocimétriques : réagissent lorsque la vitesse d’augmentation de la température excède une certaine valeur.
Détecteurs de flammes : réagissent au rayonnement émis par les incendies. Ce rayonnement est constitué en particulier de radiations U.V (ultraviolet) et I.R (infrarouge).
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Les déclencheurs manuels permettent de transmettre une information d’alarme au SSI, par une action manuelle visant à briser une vitre de verre qui retient un bouton poussoir. Lorsque cette vitre est fracturée, le bouton poussoir ressort et actionne un inter qui envoi l’information d’alarme. Il existe aussi des modèles de déclencheur manuel déformable (il n'a pas de vitre sur la façade, il suffit de le réarmer pour qu'il soit à nouveau utilisable).
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L'indicateur d'action est destiné à la répétition lumineuse d'alarme feu. Le boîtier permet de signaler (par un voyant rouge et de manière déportée) une alarme feu associée à un (ou plusieurs) détecteur(s). Cela permet de mieux localiser où l'alarme s'est déclenchée
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